Le milieu de terrain olympien se voit bien rester à l’OM la saison prochaine, mais sans savoir à quoi ressemblera l’effectif.
Valentin Rongier s’est exprimé sur son avenir dans une interview à La Provence et espère que l’effectif marseillais sera compétitif la saison prochaine malgré les nombreuses incertitudes.
« Franchement, il me reste trois ans de contrat, je me sens bien ici, je suis heureux, j’ai un cadre de vie magnifique. Après, on ne décide pas de tout dans le foot », lance-t-il au moment d’évoquer un possible départ, deux ans après son transfert en provenance de Nantes.
« Si une équipe met 25 ou 30 millions sur Rongier et que le président me dit qu’il a besoin d’argent… Ça dépend du projet, de plein de choses. Dans ma tête, je ne suis vraiment pas parti du tout.
« Ceux qui restent se demandent un peu quel sera l’effectif. On connaît un peu près les têtes qui vont rester, celles qui ont une valeur marchande et sont clairement sur le marché. Cette année, le remaniement sera lourd par rapport aux autres années. »
L’ancien canari est également revenu sur le départ d’André Villas-Boas, acté cet hiver après des désaccords avec sa direction, notamment concernant le mercato. « Quand il nous en parle, on s’en doutait un peu », rejoue-t-il à propos du technicien portugais.
« Deux jours avant, il y avait eu des discussions, ça avait un peu clashé, on a senti qu’il était plus détaché que d’habitude, on a comméncé à se questionner. Après une défaite, il était venu dans le vestiaire. Il était mécontent de nous, avait l’impression qu’on le lâchait. Que si c’était le cas, il était prêt à partir car il voulait un groupe soudé et derrière lui.
« Il sait très bien qu’à partir du moment où un groupe lâche son coach, c’est fini. Il y a eu pleins de petites discusssions inhabituelles, ça a peut-être crée une cassure. »
Un départ survenu trop tôt selon lui. « On avait encore des choses à faire. Lui a subi la situation du club par rapport à la direction, le groupe était en plein remaniement. Plus la saison touche à sa fin, plus les joueurs qui savent qu’ils vont partir se sentent moins concernés, c’est totalement humain. Il a payé un peu tout ça. »